Mis à jour le 25/09/2024 - Par Camille Gayral
Sommaire
Le calendrier des démarches après un décès est très important, et même si ce moment de vie est pénible, on ne peut s'en dispenser. Notre check-list recense l'ensemble des formalités à accomplir après un décès, par les ayants droit, l'entreprise de pompes funèbres ou le notaire. Certaines formalités pour prévenir les organismes, résilier ou modifier des contrats et prestations après un décès sont facultatives, d'autres sont obligatoires, avec un calendrier imposé.
Pour en savoir plus, vous pouvez consulter notre guide de résiliation en cas de décès.
Resilier.com vous accompagne pour vos courriers administratifs tout au long des démarches après un décès.
Dans les 24 heures | Dans la semaine | Dans le mois, et avant 6 mois |
Certificat de décès | Assurance maladie, caisse de retraite | Notaire |
Déclarer le décès en mairie | Banques et organismes de crédit | Impôts |
Dernières volontés | Employeur, Pôle Emploi | Contrats et abonnements |
Pompes funèbres
|
Caisse d'allocations familiales | Locataires et bailleurs |
Avis de décès, faire-part | Mutuelle, retraite complémentaire | Assurances |
- | Pacs, scolarité | - |
Un certificat de décès doit être réalisé par le médecin qui l’a constaté. Il permet de demander un Bulletin de décès dans la mairie du lieu de résidence du défunt ou dans la mairie du lieu de décès. Notez que si celui-ci survient dans une maison de retraite ou un centre de soins, c’est cet établissement qui se chargera de la déclaration de décès. Cette formalité peut aussi être effectuée par l’entreprise de pompes funèbres."
Vous disposez de 24 heures pour déclarer le décès en mairie. N’oubliez pas, en plus du certificat de décès, de vous munir des papiers d’identité du défunt (livret de famille, carte d’identité ou de séjour). Vous devrez présenter votre propre pièce d’identité. Une fois la déclaration faite, demandez plusieurs copies de l’acte de décès, de l’acte de naissance du défunt, et faites procéder à la mise à jour de son livret de famille, s’il en existe un.
Recherchez si le défunt a exprimé ses dernières volontés concernant ses obsèques, par exemple l’inhumation ou la crémation, la dispersion des cendres, un don d’organe ou toute autre volonté relative à un office religieux, un lieu de cérémonie, etc. Ces volontés peuvent avoir été consignées par écrit, notamment dans un contrat d’assurance obsèques ou un testament. Elles peuvent aussi avoir été exprimées oralement à un proche.
Mettez-vous en relation avec l’entreprise de pompes funèbres si le défunt avait souscrit un contrat, ou choisissez vous-même une entreprise.
Rédigez et faites publier l’avis et le faire-part de décès.
Gagnez du temps, Lettre-Recommandee.com vous accompagne avec ses conseils, ses lettres types et son service d'envoi en recommandé.
Vous devez prévenir la CPAM, la MSA ou le RSI, et tous les autres régimes ou caisses dont dépendait le défunt (Carsat, CNAV, CRAM, CNAVTS, etc.). Sous certaines conditions (défunt salarié, chômeur en cours d’indemnisation, invalide, préretraité), vous aurez peut-être droit à un capital décès. Le montant du capital décès représente trois fois le dernier salaire du défunt.
Lors de cette démarche, vous pouvez demander :
Informez les banques et organismes de crédit du décès.
Si le compte du défunt est individuel, la banque bloquera le compte au débit, elle annulera toutes les procurations et demandera de rendre tous les moyens de paiement. Bien sûr, tous les paiements faits par le défunt avant son décès seront honorés normalement. La banque peut éventuellement débloquer un montant sur le compte pour le règlement des frais d’obsèques.
Les comptes joints ne sont pas bloqués, sauf sur demande d’un ayant droit ou du notaire.
Vous pouvez demander à accéder au Fichier des Comptes Bancaires qui permettra de vérifier qu’aucun organisme de crédit n’est oublié (FBFV, BP 31, 77421 Marne-La-Vallée Cedex 02).
Avertissez l’employeur du défunt dans les 48 heures. Si le défunt était employeur, prévenez ses salariés. Il faut aussi prévenir Pôle Emploi s’il était chômeur.
Contactez la CAF et la CNAV (par téléphone au 3960). Le conjoint peut avoir droit à certaines aides (ASF, API, APL, APA, ASPA, RSA, ASI, aide-ménagère à domicile, prise en charge des repas etc.).
L’assurance santé complémentaire, ou mutuelle, doit être prévenue dans la semaine qui suit la date de décès. Demandez à la mutuelle de faire bénéficier le conjoint des droits qui sont dus.
Si la personne décédée cotisait à une caisse de retraite complémentaire, son conjoint peut prétendre à une pension de réversion, limitée à 60% du montant de la pension du défunt.
Si le défunt était pacsé, il faut prévenir le Tribunal d’instance, qui procèdera à la dissolution du Pacs.
Si le défunt était scolarisé, prévenez son établissement scolaire.
Gagnez du temps, Lettre-Recommandee.com vous accompagne avec ses conseils, lettres type, conseils et son service d'envoi en recommandé.
Choisissez et contactez le notaire qui se chargera de régler la succession. Le recours à un notaire est obligatoire si la succession comporte un bien immobilier, ou si son montant est supérieur ou égal à 5000 euros, ou s'il existe une donation ou un testament.
Le centre des impôts dont dépendait le défunt doit être avisé dans les trente jours qui suivent le décès. Cette démarche est prise en charge par le notaire s’il y en a un.
Avertissez l’ensemble des compagnies d’assurance : habitation, assurance-vie, obsèques, décès, assurance automobile. Notez que vous devrez peut-être demander la modification de la carte grise.
Avertissez les locataires, bailleurs ou syndics de copropriété.
Résiliez ou faites modifier les abonnements domestiques (gaz, eau, électricité, internet, TV, téléphonie fixe et mobile, salles de sports et clubs de loisirs, dons aux associations, magazines et cinéma, etc.).
NB : En fonction de situations particulières, certaines démarches mentionnées dans ce guide sont sans objet, et d'autres qui en sont absentes peuvent être nécessaires.